J’ai enfin fini mon bonnet avec la jolie laine que j’ai ramenée du Pérou lors de notre périple en famille, et je suis vraiment très contente du projet que j’ai réalisé !

J’ai acheté la laine à Chinchero plus précisément, en septembre 2019. Donc oui il était grand temps de l’utiliser mais elle est précieuse à mes yeux alors je devais lui trouver un beau projet pour moi et le bichonner. On peut dire que j’ai bien pris mon temps puisque j’ai mis 2 ans à le terminer ! Je ne suis pourtant pas lente pour tricoter mais je ne prends juste pas le temps de m’y consacrer. Il a même voyagé avec moi les deux dernières fois que je suis allée au CSF, mais je n’y ai pas touché malgré le long trajet en train…

Je vous raconte l’histoire de l’achat de ces pelotes parce que c’est intéressant et amusant. À Chinchero nous avons donc fait un arrêt dans un artisanat de laine où les villageoises nous expliquent et nous montrent comment elles lavent, teignent et filent la laine d’alpaga.

On peut ensuite voir le travail de tissage : une des femmes utilise un os pour tasser les fils sur le métier à tisser et nous demande de quel animal il provient. On tente de répondre avec des animaux typiques du pays mais elle nous corrige en disant qu’il vient d’un touriste qui ne lui a rien acheté, le ton est donné ! Heureusement avec ma maman on ne s’est pas faite prier pour trouver de jolis pelotes et on a donc pu repartir sains et saufs, ouf !

J’ai donc jeté mon dévolu sur ces belles pelotes de bébé alpaga gris clair, elles sont si douces ! Je n’en ai pris que 3 (place limitée dans le sac à dos) donc un projet bonnet était tout à fait indiqué. Il m’en reste un peu, je ferai peut-être un tour de cou avec une autre laine assortie.

J’ai choisi le modèle Kobuk de Caitlin Hunter que j’ai tricoté avec des aiguilles 3,5 et 4 mm comme préconisé dans le patron. Mais j’ai fait quelques modifications parce que je ne voulais pas qu’il ait une forme loose mais plutôt qu’il épouse bien la forme de la tête. C’est aussi pour cela que j’ai mis plus de temps à le faire. Comme je savais que j’allais devoir réfléchir, j’avais du mal à m’y mettre. Et puis après l’avoir commencé je l’ai laissé de côté une première fois pendant 1 an, puis je crois que j’ai tout recommencé avant de l’abandonner encore 1 an. Bref ce n’était pas évident de se replonger dedans, de se rappeler ce que j’avais fait et ce que j’avais l’intention de faire…

Je ne sais plus qu’elle est la méthode préconisée pour le montage des mailles dans le patron mais j’ai utilisé la même que celle de mon bonnet Hermione (il y a 8 ans déjà !!). Elle n’est pas facile à faire mais le résultat est canon, allez voir les photos il y en a une qui est prise de près et on voit bien comme la bordure du bonnet est jolie. J’ai monté le même nombre de maille comme ça je savais que la taille serait bonne puisque la laine est similaire et le point de la bordure en côte est le même.

J’ai diminué la hauteur des triangles les plus hauts parce que je trouvais que c’était plus joli comme ça et j’ai aussi rapproché les diminutions de fermeture du bonnet.

J’aime beaucoup ces petits boules qui le parsèment. Je ne sais plus où j’ai trouvé le pompon mais je me rappelle l’avoir acheté en même temps que la laine pour le cocon de Fleur donc c’était en mai 2020. C’est dire si ce projet a été mûri !

J’attendais de faire de jolies photos dans un grand champ de neige pour le porter. Et puis il faisait froid, pas beau et je n’ai pas eu le créneau alors tant pis. J’ai choisi cette douce après-midi ensoleillée sinon je pouvais attendre encore 1 an pour enfin le mettre !


Il faut aussi que je vous parle de ce magnifique pull !
Et non ce n’est pas moi qui l’ai tricoté (je ne prends pas les paris sur le temps que j’aurais pu mettre…), c’est un cadeau de ma maman pour Noël (qu’elle a tricoté bien sûr ! Et pas en 2 ans, elle !).

Il s’agit du modèle Léa de Phildar, sans le petit col à volants (sinon ça me gratte !), tricoté en Phil mohair soie lurex coloris écru (tout comme le modèle présenté). Il est bien moelleux, léger et hyper agréable à porter. On pourrait croire qu’il ne tient pas chaud avec tous ces trous mais si (l’air est le meilleur isolant n’est-ce-pas 😉 ) !

J’aime beaucoup la forme très féminine des manches avec ses fronces aux épaules, sa forme élargie aux poignets et cette bande qui les resserre juste au dessus du coude.

D’ailleurs c’est rigolo parce que quand j’ai ouvert mon cadeau à Noël, j’ai découvert un pull… avec une seule manche ! Ma maman voulait vérifier la longueur avant de se lancer dans la seconde, parce que ce tricot demande temps, patience et concentration alors elle voulait être sûre pour ne pas devoir recommencer. Ce n’est définitivement pas un modèle pour moi en somme alors merci à ma môman !!

Voilà pour ce billet 100% tricot qui j’espère vous inspirera !


4 commentaires

Manouschka · 25 janvier 2024 à 17 h 58 min

Bravo à toi et ta maman ❣️ Très beaux ouvrages !!!!Que de beaux souvenirs de votre tour du monde Bisous

Catherine · 25 janvier 2024 à 18 h 06 min

Ça me rappelle les tricots de ma jeunesse. Je n’ai jamais été douée pour les points dentelle. J’étais irlandais. Alors j’admire ďautant plus le pull et le bonnet. De vraies merveilles que l’on range dans du papier de soie pour ne pas qu’ils jaunissent. Et, que l’on lave le moins pissible. Sauf catastrophe, je recommande de suspendre le pull sur un cintre large à l’air libre après l’avoir porté. 😄

Pascale · 25 janvier 2024 à 19 h 52 min

J’adore les motifs de ton bonnet. Il doit être confortable. Quant au pull il est splendide

[email protected] · 25 janvier 2024 à 20 h 38 min

Il est très joli ton bonnet. En effet c’est un projet qui a eu le temps de mûrir mais je comprends vu l’histoire qui va avec.
Et bravo à ta maman pour ce joli pull

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